François Fillon a soutenu la Manif pour tous du dimanche 16 octobre 2016, et a promis aux 112 000 (la moyenne entre 24 000 et 200 000) manifestants de revenir sur les acquis socialistes en matière de de PMA et de GPA pour les homosexuels.
Aussitôt, le « milieu » gay a réagi en « outant » l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy dans une relation de jeunesse. Vrai ou pas vrai, le panneau est aussi explicite qu’invérifiable. Personne n’ayant l’idée ou le droit d’aller vérifier dans les alcôves.
Au fait, qui était Joël Le Theule ?
Tout étant dans Wikipédia, autant vous livrer une partie du contenu de cette encyclopédie en ligne, qui va bientôt tuer le métier de (mauvais) journaliste...
Carrière politique
Député
Aux élections législatives de 1958, Joël Le Theule se présente, sans trop d’espoir, contre Christian Pineau, député SFIO catholique sortant de la Sarthe, ministre des Affaires étrangères successif des cabinets Guy Mollet, Maurice Bourgès-Maunoury et Félix Gaillard, pendant la Quatrième République.
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Il est également élu maire de Sablé-sur-Sarthe en 1959, poste qu’il occupe jusqu’à son décès en 1980 et conseiller général de la Sarthe.
Un fin politique
Joël Le Theule acquiert une réputation de fin politique, rompu dans l’art de la manœuvre. Il sait s’attirer de sérieuses inimitiés dans son propre camp, notamment de la part de Jacques Chirac. Son successeur, François Fillon, aurait dit : « Le Theule était haï de Chirac autant pour ses penchants que parce qu’il le soupçonnait d’avoir prêté la main dans l’affaire Markovic, qui déstabilisa Pompidou », les penchants faisant référence à l’homosexualité alléguée de Joël Le Theule.
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Un décès foudroyant
Le 14 décembre 1980, victime d’un malaise cardiaque, Joël Le Theule est conduit aux urgences de Sablé par son collaborateur le plus proche, François Fillon. À la descente du véhicule automobile, il perd connaissance et décède quasiment dans les bras de ce dernier. Les médecins tentent alors sans succès pendant trois heures de le réanimer. Ses obsèques ont lieu à Sablé en présence du président de la République, Valéry Giscard d’Estaing. Il y est inhumé.
François Fillon, qui a été son attaché parlementaire puis son conseiller ministériel, reprend alors ses mandats comme conseiller général, maire de Sablé-sur-Sarthe et député de la Sarthe.